Auteurs et comédiens

MARC DESAUBLIAUX  

Un homme sans volonté

Au début de ma lecture et surtout de la 4ème de couverture je me demandais si j’irai jusqu’au bout, mais finalement je l’ai terminé. Je pensais trouver un livre pessimiste insitant sur l’échec humain et j’étais presque certain de lire  une atobiographie. Erreur de ma part et finalement et heureusement le héros n’est pas l’écrivain. Marc Désaubliaux a bien sûr mis un peu de lui même dans le texte mais ne prenons pas le roman au premier degré. Personnellement et on trouve là le problème de la subjectivité, une bonne partie du roman se passe dans le quartier de mon enfance, donc j’étais heureux de me retrouver en terre connue (sans plagier une emission de télévision bien à succès: « Voyage en terre inconnue », egoistement, j’étais dans l’opposition. Mais ce roman a d’autres qualités: les relations et incomprehensions entre un père et un fils dans une certaine bourgeoisie parisienne. C’etait et c’est peut-être encore une situation assez courante dans certains milieux et ici on est content de voir Louis, le héros triompher et retourner l’avis de ses parents. L’auteur nous peint aussi une certaine libéralisation des moeurs des jeunes de la bourgeoisie. L’héroïne nous agace profondément.

Finalement ce n’est pas un grand roman mais un bon tableau d’une certaine bourgeoisie parisienne.à une époque donnée;

 

 

 

SYLVIE et ERICK PÉTARD

« L’espérance qui nous fait vivre » chez Artège.

Un livre très émouvant qui montre que l’espérance peut surmonter le chagrin. Il a certainement fallu beaucoup de courage à Sylvie et Erick Pétard pour accepter (est-ce que l’on accepte vraiment ?) la mort de leurs deux filles par des téroristes.

Attentats du Bataclan

 

 

1er épisode

LES SANGLOTS LONGS DES VIOLONS DE L’AUTOMNE

Aujourd’hui nous retrouvons Michel Ruffin, auteur de nombreux romans historiques dont son dernier roman « Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone ». C’est un roman historique mais c’est aussi un roman émouvant et qu mérite non seulement d’être lu mais de figurer dans votre bibliothèque; Michel Ruffiin a comme toujours travaillé l’histoire pour mieux la romancer. Il nous montre avec talent que les guerres ne sont jamais belles et que parfois la liberté se paye cher. Les bonbardements alliés pour libérer la France ont par endroits faient plus de morts que les allemands.

Ce roman est à la fois drôle, émouvant et intéressant. À la lecture du livre de Michel Ruffin , beaucoup vont mieux comprendre cette période terrible et formidable de la libération de la France, et en particulier de la partie Nord avec le débarquement de Normandie.. Le titre avec ses vers de VERLAINE représentait l’annonce du débarquement des alliés en Normandie. Lulu, le héros, est un brave garçon qui habite d’abord Caen et qui se retrouve orphelin après l’un des premiers bombardements. Comment Lulu va t-il survivre dans un monde souvent hostile? II doit faire face à des professeurs pas toujours très honnêtes, à des collaborateurs prêts à l’envoyer outre-Rhin ou en prison. Il va souvent être lui-même à la limite de l’honnêteté (mais il faut bien survivre) . L’auteur, dans un style clair et précis, nous fait partager les émotions mais aussi l’intelligence de ce héros. Parmi ses rencontres: il travaille avec un bricoleur de voitures, puis dans un cirque et plus tard il fait de la prison pour des actions jamais commises. Lulu arrivera non sans difficultés à créer une famille, mais ne publiera jamais sa biographie. J’ai beaucoup aimé ce livre *****, c’est un roman qui sonne vrai, Vous aurez du plaisir à le lire.

Et voici l’interview de Michel Ruffin :

Desolé la qualité n’est pas parfaite.

En un instant l’infini

Voici un livre qui pourrait être triste et qui ne l’est pas. Admirablement compté par ses auteurs, vous allez être pris même si il n’y a aucun doute dès le départ : l’histoire finit mal.

Comme on peut le comprendre cette histoire vraie se passe en Italie. Carlotta Nobile est douée pour tout ce qu’elle fait : violon, etudes, relations humaines; mais un mélanome va bouleverser sa vie. Elle va mourir à 24 ans après deux années terribles. Mais elle va trouver sa force dans la foi.

Corps à coeur

De Karine  P. Bhouri. Après le livre de Jennifer Thomas, nous changeons de genre. Nous avons droit à un témoignage très émouvant d’une maman qui va affronter une suite de difficultés avec son enfant Adam obtenu grâce à la PMA. mais ce qui est formidble c’est que ce tèmoignage nous montre que plus les difficultés se multiplient plus l’amour grandit. C’est passionnant. On pourrait craindre que Karine cherche l’empathie, écrit pour se faire plaindre. Rien de cela c’est une maman qui ne cherche que le bonheur de son enfant. Etonnant aussi de voir que la famille ne s’est pas arrêtée là, Karine a eu 2 enfants après. Pas facile de s’occuper d’un enfant hospitalisé en nourrissant sa soeur. Mais là encore ni regrets, ni reproches, un peu de lassitude quand même. la maman n’a pas compté les nuits blanches, il aurait été plus rapide de compter les nuits normales. j’aimerais l’avis d’autres femmes, est-ce que ce témoignage dégoûte de la maternité ou au contraire la sûblime. Au début du livre Karine critique le corps médical, j’en étais presque choqué, car j’avais moi-même passé de nombreuses semaines hospitalisé en 2019 et 2020 et j’avais trouvé le personnel formidable.

L’auteur a répondu à nos questions par écrit. On trouvera ci-dessous questions et réponses, c’est très intéressant et émouvant.

1- Vous n’avez jamais baissé les bras pendant cette terrible maladie du reflux. Ou avez-vous trouvé l’énergie?

Ce sont des propos qui reviennent souvent lors de discussions avec des proches, qui se doutaient un peu de notre vécu – et qui en ont pris en plus conscience en ayant lu un aperçu à travers le prisme de mon témoignage.
Car il faut se dire que ce que je raconte dans le livre sont des moments marquants, mais qu’il m’était impossible de détailler réellement ne serait-ce même que l’enfer d’une seule journée marquée par la souffrance due au RGO (reflux gastro oesophagien).

Je pense que les difficultés ont fait ressortir chez moi cette capacité d’adaptation au pire que je n’imaginais pas, une endurance physique et psychologique. Ce n’est pas un mécanisme conscient : je ne me suis jamais posé la question un matin de savoir si j’allais y arriver, je ne me suis jamais trouvée hésitante à assumer la logistique, les jours épuisants, les rendez-vous médicaux, les hospitalisations, les nuits trop courtes.

J’avais ce petit bout de moi, terrifié et douloureux, dans les bras : il avait (a) besoin de moi. Je n’ai pas le choix. Je suis sa maman. Il devait pouvoir compter sur moi !

Et je pense que l’énergie à laquelle vous faites référence, celle qui me fait tenir sur la distance, celle qui continue de me donner la force de me battre pour mon fils (et mes deux autres enfants) est directement issue de sa force vitale à lui (à eux). Les enfants souffrants ont cette faculté à vous donner « une claque », une leçon de vie de chaque instant. Ils ne se plaignent pas, et prennent les instants heureux à bras le corps. Ils sont ma source de survie à travers leur entrain, leurs regards emplis de tendresse, leurs sourires, leurs rires et leurs bisous/câlins !!

2- Vous avez eu le courage d’avoir deux enfants après ce premier. On peut penser que c’était assez osé, pour ne pas dire inconscient, que répondriez-vous à quelqu’un qui vous dirait : c’est de la folie.

Je peux comprendre que de l’extérieur cela semble insensé d’avoir souhaité d’autres enfants. Mais je le dis dans le livre, au contraire ! Je n’oublierais aucune souffrance que nous avons traversé mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué. La fusion mère-enfant, cet amour inconditionnel à double sens, ce privilège que j’estime avoir connu grâce à lui : c’est ça que je retiens surtout.

Je ne cache pas mes craintes évidemment lorsque j’ai été enceinte de mes deux autres enfants que le scénario se reproduise. Ni l’angoisse à l’apparition de leurs premiers symptômes que j’ai repéré très vite. Et cette pathologie à ce qu’on en savait alors n’était pas si fréquente semblait-il puisqu’ils ont eu tant de mal à la diagnostiquer et la traiter…

C’était ce qu’on croyait ! Autour de nous, aucun autre bébé n’en souffrait. Nous n’avions pas d’antécédents familiaux non plus ni du coté de mon époux ni du mien. Alors pour quelles raisons allait-on avoir à revivre ce cauchemar ? Pourquoi envisager le pire quand on souhaite de tout coeur donner la vie. Mon mari était un peu plus réticent que moi. Mais il savait mon puissant désir de maternité. Il savait que depuis toujours je rêvais d’avoir plusieurs enfants. Alors, on s’est lancé à nouveau dans l’aventure en espérant pouvoir donner à notre aîné une fratrie, que l’on imaginais en bonne santé.

3- Ce livre est très émouvant, pensez-vous qu’il puisse être utile et à qui.

Merci. Je suis toujours touchée de constater que les émotions que j’ai tenté de retranscrire aient pu émouvoir ceux qui ont lu mon livre.

Bien sûr, j’ai espoir que mon témoignage puisse être utile.
D’abord à mon fils (mes enfants), pour que plus tard il ait une trace de cette « planète reflux » comme je la surnomme, sur laquelle nous vivons depuis sa venue au monde et qui aura construit notre relation de manière certainement différente. Pour qu’il sache plus tard les épreuves que nous avons traversé, son courage et sa vaillance.

Ensuite, à l’entourage de personnes confrontées à la difficulté d’avoir un enfant et/ou à la pathologie de leur enfant. Parce que nous n’affichons pas ce quotidien bouleversé sur nos visages. Il n’est pas inscrit sur nous les difficultés que nous traversons. Et parfois, des remarques qui ne se veulent pas malveillantes peuvent revêtir une forme « d’agression ». Très souvent, ce sont des propos que l’on tient sans réellement penser qu’ils peuvent blesser. Comme le fait de demander de manière fréquente « c’est pour quand ce bébé » à quelqu’un qui essai envers et contre tout de donner la vie. On ne brandit pas le panneau « infertilité/PMA » à chaque rencontre ! Comme le fait de rappeler à des parents de

« prendre du temps pour soi et son couple » alors qu’on surnage comme on peut avec un bébé souffrant H24 dans les bras !

Aussi, aux soignants et médecins. Sans prétention aucune, je souhaite que ceux qui me lisent puissent y entendre ce besoin d’être écouté, pris au sérieux. Le savoir d’expérience est aussi important que le savoir théorique. Et le récit d’une maman qui consulte, demande de l’aide à une sage-femme, un pédiatre, un médecin traitant n’a pas a être minimisé sous prétexte que nous ne sommes « que » des parents. Ca a été longtemps notre cas, jusque’à ce que nous rencontrions l’équipe médicale et para médicale qui nous suit depuis quelques années. Ils ont lu mon témoignage, ma sage femme le propose dans la salle d’attente de son cabinet, ma kiné oriente vers moi des parents désoeuvrés, mes médecins traitants/chirurgien/gastropédiatre sont d’une écoute, d’une empathie et d’un respect rares et précieux.

Enfin et surtout, aux parents eux-même confrontés à la pathologie de leur bébé. Qu’il s’agisse du RGO ou autre d’ailleurs. Car je pense que même si nos histoires sont individuelles, nous nous retrouvons sur beaucoup d’aspects : l’incompréhension, le sentiment d’être méprisés, ignorés par leur corps médical, la solitude…

J’ai d’ailleurs été contactée à de multiples reprises par des parents qui m’ont remerciée je cite : « de les aider à faire leur deuil de cette période », « de les avoir faits se sentir moins seuls et compris », des conjoints qui m’ont écrit « s’être excusés auprès de leurs compagnes pour être passé complètement à coté de ce qu’ils vivaient »… Des marques de confiances fortes qui m’ont beaucoup touchée.

4- Est-ce que votre couple est sorti renforcé de cette difficulté ou au contraire affaibli?

Nous faisons partie de ceux que la difficulté renforce visiblement. Nous avons deux tempéraments opposés, chacun notre manière de vivre nos émotions.
Il nous aura fallu quelques périodes compliquées pour se comprendre et respecter la capacité de chacun à les exprimer à sa façon. Mon mari évoque peu toute cette histoire, il a du mal à verbaliser ses émotions : sa gestion à lui, c’est de se renfermer. Il vit les choses en retrait, c’est un papa qui a eu beaucoup de mal à trouver sa place. Il est devenu papa au fil du temps, et s’est construit dans sa paternité à travers chacun de nos enfants.

Ce n’est pas mon cas. Je me sentais mère avant même de le devenir. Je dis dans le livre « je suis brièvement femme, je suis succinctement épouse mais je suis profusément maman » J’ai été décisionnaire de la grande partie des responsabilités, toujours avec son accord évidement mais c’est plus « mon domaine » de part mon caractère je pense et peut être aussi mon métier qui fait que je ne suis pas effrayée du monde hospitalier. Et je n’ai aucun mal à verbaliser mes émotions : communiquer me permet d’exorciser en quelque sorte. Je suis convaincue que parler d’une difficulté permet d’en prendre le recul nécessaire pour pouvoir la supporter.

Nous avons donc deux modes différents d’approche éducative aussi. Je suis plus maternante, je comprends les choses d’abord avec mon coeur là où lui va y mettre d’abord de la réflexion. De fait, comme je le dis dans le livre, il nous a fallu nous ajuster à certains moments, non sans mal parfois.

Il faut savoir aussi que lors des premières années de la vie de notre aîné, il travaillait beaucoup et donc ne voyait pas une grande partie de ce qui se passait à la maison. Il a toujours été présent autant que possible aux rendez-vous médicaux, hospitalisations etc mais c’était plus moi qui « gérais ». Je pense qu’en l’état, il n’aurait pas pu en être autrement de toute manière. Très vite, j’ai formé une « bulle à deux, mon fils avec moi » et je pense que la situation convenait à tout le monde. Plus tard, ils ont appris à se reconstruire une relation à eux. Je n’ai pas reproduit ce schéma avec mes deux autres enfants : je lui ai laissé plus sa place de père et il l’a prise aussi davantage.

A chaque jour donc un nouvel équilibre, à cinq maintenant !

5- Vous avez assez critiqué certains hôpitaux pour leur défaut de communication (et autres) comment comprendre ces défaillances ?

Oui, c’est exact.
Je pense qu’il est nécessaire de relever les dysfonctionnements tels que l’absence d’écoute, de communication, de professionnalisme de certains lieux et personnels hospitaliers.

Ce que je raconte dans le livre est authentique. Je n’ai rien surajouté : les déficiences ont été telles que décrites.

Récemment, en discutant avec l’une des médecins qui nous suit depuis quelques années, elle m’a avoué en toute honnêteté qu’il est très difficile pour un médecin d’avouer à un patient ne pas avoir de réponse. Ce n’est pas ce qu’on leur enseigne à la faculté de médecine : un patient vient avec un problème, ils doivent avoir une solution. Or, en ce quime concerne – et pour les autres parents qui vivent des choses similaires – c’est une perte de temps considérable dans le traitement de son enfant que de persister avec un médecin qui prétend faire ce qu’il faut sans réellement savoir. C’est un désaveu qui peut avoir des conséquences très importantes : mon ainé en a été directement concerné puisqu’à cause de ce genre d’attitude, il a développé une lésion sur l’oesophage à cause d’un RGO persistant malgré la première intervention et les traitements. Cette lésion évolue à terme en cancer.

Il est probable aussi que nombre de ces défaillances viennent également du fait que le RGO est une pathologie qui fort heureusement pour tous les enfants qui en sont victimes, ne revêt pas toujours cette forme sévère dont souffrent mes enfants.
De fait, c’est une pathologie mal connue, mal comprise, mal étudiée et donc mal diagnostiquée (ou tardivement) et mal-traitée…

 

Les traitements qui suffisent à soulager certains enfants les premiers mois de leur vie et qui sont ensuite arrêtés avec succès encouragent les spécialistes à penser que chaque enfant RGO réagira ainsi et que donc « ça va passer », cette fameuse phrase que j’entends encore si fréquemment pour moi ou pour d’autres qui me fait hérisser les poils de nervosité !

Imaginer qu’un enfant de 9 ans comme mon aîné aujourd’hui soit encore souffrant malgré deux interventions chirurgicales et une prise de traitement quotidienne est un aveu d’échec et d’impuissance pour le médecin qui en aura la charge très difficile à assumer. Pourtant, nous parents savons bien que la médecine n’est pas une toute puissance : nous ne demandons juste qu’à échanger avec des personnes conscientes de leurs limites et être redirigées en cas d’échec sur un autre spécialiste qui saura peut être envisager la prise en charge autrement.

Avec le recul aujourd’hui, je ne considère plus mon errance médicale due à de la négligence : c’est de la mésinformation des professionnels eux-mêmes. Trop peu sont réellement sensibilisés à cette pathologie, et à tous les domaines qu’elle peut toucher en ce que j’appelle moi des dommages collatéraux (alimentation très compliquée, vie quotidienne différente des autres enfants, altération du corps dans son ensemble par déséquilibres posturaux liés à la douleur etc.)

Et en ce qui concerne le manque de communication dans les hôpitaux, je le sais pour y avoir moi-même travaillé : c’est une question bien plus vaste que ce qu’elle n’y parait. Certains, et c’est un fait, manquent malheureusement de conscience professionnelle nous ne pouvons pas le nier, j’en ai côtoyé durant mes années de pratique hospitalière. Mais surtout il y a beaucoup de patients pour peu de soignants, trop peu de moyens humains et de temps à accorder à chacun pour une prise en charge de qualité.

Heureusement, comme j’en témoigne aussi dans mon livre, il existe aussi nombre de professionnels emplis d’humanité, d’empathie, de professionnalisme et d’humilité. Ce sont eux qui nous donne confiance en cet avenir que l’on sait pourtant incertain au sujet de leur santé : parce qu’ils ne laissent pas tomber devant un échec. Ils sont présents, soutenants. Ils sont dévoués à la vocation qu’ils sont choisie.

 

Le Diable parle toutes les langues

Jennifer Richard a non seulement fait un travail historique important mais en plus un livre intelligent et très intéressant. Nous avons affaire à un véritable diable qui va devenir sinon sympathique mais humain. Basil Zaharoff est un personnage fantastique. Wikipedia le décrit comme suit : Basil Zaharoff, GCB, GBE was a Greek arms dealer and industrialist. One of the richest men in the world during his lifetime, Zaharoff was described as a « merchant of death » and « mystery man of Europe ». His success was forged through his cunning, often aggressive and sharp, business tactics. » Jennifer Richard devait donc trouver un moyen astucieux pour faire une biographie. Mais cela ne pouvait être simplement : Basil est né le…..il a étudié à….;il a signé son prmier contrat d’armes comme ceci…….Il fallait être beaucoup plus astucieux. L’auteur nous offre un livre prenant car l’intervention de la fille de Basil nous montre l’analyse du diable par un oeil extérieur. C’est une façon de faire le procès de Basil. Procès choisi par Basil lui-même qui remet à sa fille un manuscrit autobiographique.
Ils ont choisi le Christ
Editions Artege

ILS ONT CHOISI LE CHRIST DE JEAN- FRANÇOIS CHEMAIN

Publié aux Editions Artège.

 

Diffusion en général le dimanche :

Première partie :

 

Ils ont choisi le Christ 1-

Et voici la deuxième Partie

 

CURRICULUM VITAE ARTISTIQUE

Anne-Marie MITTERAND

Auteure et chroniqueuse Anne -Marie Mitterand connaît bien Israël :

Anne-Marie Mitterand

j’ai lu avec plaisir « Musique Russe » il y a déjà quelques mois. J’avais proposé à Anne-Marie d’en faire une lecture pour la radio. J’attends sa réponse. Musique Russe ressemble à un roman autobiographique (au moins pour sa première partie) ou les relations humaines sont très importantes. Mathilde est l’héroine et sa soeur Désirée est très différente. Franz, la branche sud américaine de la famille et les relations juives contribuent à créer une ambiance pleine de rebondissements. Anne-Marie Mitterand n’a pas peur de faire un peu d’autodérision et de nous faire sourire un peu. Anne-Marie a fait aussi un gros travail documentaire.

CECILE LE RAY

Auteur, Compositeur, voici l’interview d’une grande voix- mezzo Soprano

Xavière HARDY

Ne passez pas par la caisse départ.

La référence au Monopoly est évidente et bien connue. L’auteure sait que le Monopoly se joue avec des dés et Raphael et France jouent plusieurs fois leur avenir aux dés. Mais la case départ est aussi l’endroit ou l’on touche de l’argent quand on y passe. Nos héros n’y passent pas souvent.

C’est le premier roman de Xavière Hardy, et je n’étais pas très enthousiaste pour le chroniquer, car les romans policiers ne sont pas ma préférence. Mais peu à peu j’ai eu envie de poursuivre la lecture. L’auteure trouve l’astuce pour nous garder accroché. La description de la vie de prisonnier de Raphael est parfaite de réalisme. Quand à France qui doit attendre 10 ans la sortie de Raphael, on admire vite son courage, puis son intelligence. Xavière Hardy passe d’un roman policier basé sur un crime relativement banal à un roman d’amour dont on ne peut espérer qu’une belle fin.

Souhaitons à l’auteure du courage et autant d’imagination pour signer bientôt un deuxième livre et semble-t-il un troisième….

https://www.facebook.com/xaviere.hardy

Michel Raimbaud

Michel Raimbaud approche en 2021 les 80 ans mais il est toujours très actif. Après un début de carrière à l’éducation nationale, il passe les concours pour faire une carrière diplomatique. Il va ainsi connaître une certain nombre de pays d’une manière très complète : le Brésil, le Soudan, la Mauritanie, l’Arabie Séoudite, l’Egypte, le Yemen, le Zimbabwe.

Michel Raimbaud insiste :

Stop à la catastrophe humanitaire — Levons les sanctions contre la Syrie !

Le 29 décembre 2020, le rapporteur spécial des Nations unies, le professeur Alena Douhan, a précisé  une déclaration que les mesures économiques coercitives unilatérales des États-Unis et de l’UE « violent les droits de l’homme du peuple syrien ».

Elle a ajouté que cela exacerbait la situation humanitaire déjà désastreuse en Syrie, en particulier à la suite de la pandémie de COVID-19. L’aide, le commerce et les investissements nécessaires au fonctionnement du système de santé et de l’économie syrienne seraient bloqués.

Aujourd’hui, plus de 90 dirigeants de haut niveau — représentants d’églises, d’organisations humanitaires, d’universités et des hommes politiques — ont rédigé une lettre ouverte appelant le président américain Biden, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Boris Johnson à répondre à l’appel du rapporteur spécial des Nations unies Douhan et à lever leurs sanctions économiques qui nuisent gravement à la population civile syrienne.

Ils avertissent que le châtiment collectif de la population civile syrienne conduit à une catastrophe humanitaire sans précédent. La population civile est toujours la première touchée par un embargo ou des sanctions à l’encontre d’un pays.

Pour que la demande de levée des sanctions économiques qui causent de graves préjudices à la population civile syrienne soit vraiment entendue, il est important que vous signiez notre pétition maintenant, et afin de vous joindre à la lettre ouverte.

Voici un aperçu de ses livres, véritables thèses politiques

 

Michel Raimbaud

Michel Raimbaud approche en 2021 les 80 ans mais il est toujours très actif. Après un début de carrière à l’éducation nationale, il passe les concours pour faire une carrière diplomatique. Il va ainsi connaître une certain nombre de pays d’une manière très complète : le Brésil, le Soudan, la Mauritanie, l’Arabie Séoudite, l’Egypte, le Yemen, le Zimbabwe.

Taillé à l’échelle d’un mini-continent (quatre fois et demie la France), l’ex- Soudan anglo-égyptien est structuré autour du Nil et de ses affluents. Bien doté en voies d’accès par ce puissant réseau hydrographique et sans frontières naturelles très dissuasives, il est depuis toujours une terre de passage, largement ouverte sur les neuf pays de son voisinage : l’Égypte, la Libye, le Tchad, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Kenya, l’Éthiopie, l’Érythrée. Cette position stratégique constitue un atout précieux, mais l’expose à tous les dangers et à toutes les convoitises, d’autant plus qu’il est bien doté en richesses naturelles.

À l’indépendance, proclamée le 1er janvier 1956, les gouvernants (nordistes) se trouvent confrontés à un défi redoutable : comment reconstruire cet espace immense – fruit d’une épopée « égypto-ottomane » bicentenaire – dont le devenir a été fragilisé par 56 années de colonisation britannique ? Le Soudan vivra son demi-siècle d’existence dans une instabilité chronique, sur fond de coups d’État et de guerre civile, à la recherche d’une identité controversée (arabo-musulmane ou arabo-africaine), en quête d’une paix insaisissable entre l’État « nordiste » et les mouvements sudistes. Par un mauvais coup du destin, l’accord signé à Naivasha entre Khartoum et le SPLM de John Garang, censé privilégier l’unité, débouchera sur la partition (par référendum), sans même amener une paix véritable, la « communauté internationale » se débarrassant cyniquement d’un conflit qu’elle avait attisé et laissant aux protagonistes le soin de régler les modalités de leur divorce.

 

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